Voilà ce qu’écrit Laurent Joffrin en conclusion de son papier du jour :
La realpolitik de la stabilité n’a aucun sens dans le cas de Bachar al-Assad. Sa victoire conforterait tous les adversaires de l’évolution du monde arabe, satisferait des régimes comme la Chine et la Russie, qui sont largement hostiles aux intérêts occidentaux, sans parler de l’Iran, qui ne cesse, entre autres provocations, de proclamer sa volonté de détruire Israël par tous les moyens.
Le patron du Nouvel obs oublie la contrepartie de son écriture comptable :
L’intervention militaire n’a aucun sens dans le cas de Bachar al-Assad. La victoire des intervenants étrangers conforterait tous les adversaires de l’évolution du monde arabe, satisferait des régimes comme l’Arabie Saoudit et le Qatar, qui sont largement hostiles aux intérêts des peuples arabes, sans parler d’Israël, qui ne cesse, entre autres provocations, de proclamer sa volonté de détruire le Liban en cas de conflit régional.
On est réellement dans une situation où l’ingérance n’apportera guère plus d’avantages que la non-ingérance si ce n’est que dans la première nos démocraties seraient explicitement responsables du résultat potentiellement néfaste de leur intervention.