Comme ça a l’air d’ « avancer », on va peut être se dire les choses.
Je ne fais pas de la politique par calcul personnel ou partisan. J’en fais par convictions. J’accepte évidemment de me tromper et quand c’est le cas j’essaie de corriger mes erreurs. Et j’accepte aussi d’être minoritaire dans mon camp. Mais je ne tergiverse pas sur mes convictions. Je n’ai aucune raison de le faire.
J’aurais pu rejoindre l’aventure macroniste en 2017, je ne l’ai évidemment pas fait et ne le ferai pas maintenant car je crois que l’intervention de la puissance publique démocratique est la meilleure garantie de la liberté, notre bien le plus précieux. Je ne vais donc pas rejoindre maintenant une aventure mélenchoniste qui me heurte sur bien des points et en particulier dans son ambigüité — pour ne pas dire plus — avec les ennemis de l’universalisme.
Je ne suis nullement concerné par les élections législatives à titre personnel, je considère néanmoins que le Parti socialiste devrait éviter de se focaliser sur juin 2022. Il devrait contribuer à la suite, c’est-à-dire à la construction d’un rassemblement républicain et populaire qui soit le point de jonction, au-delà des seuls socialistes, de tous ceux qui veulent renforcer la République en particulier sur les questions laïque, sociale et écologique.
Tout le reste ne m’intéresse pas. Je n’y apporterai rien et il ne m’apportera que confirmation de mes convictions fussent-elle minoritaires aujourd’hui.