Ca faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu d’album d’un supergroupe (c’es-à-dire un groupe de musique composé de membres d’autres groupes de musique) ! Un supergroupe peut être super mais pas nécessairement, il peut être juste un groupe naze. Le dernier à m’avoir marqué date du tout début des années 90 et était composé de gens venant des Smiths, New Order, Pet Shop Boys etc. Le noyau d’Electronic, c’était Bernard Sumner (New Order) & Johnny Marr (The Smiths), mais on y a vu aussi Neil Tennant (Pet Shop Boys) ou Karl Bartos (Kraftwerk).
Là on a un supergroupe bien plus que super : il s’agit de Atoms for peace qui as sorti Amok en février et qui est encore plus beau dans tes oreilles que sous tes yeux. Autour de Thom York de Radiohead, on trouvera Flea des Red Hot Chili Peppers, Nigel Goodrich (sorte de sixième membre de Radiohead et membre de Ultraista) et quelques autres que je ne connaissais pas avant Atoms for peace.
Les fans de Radiohead seront ravis, surtout ceux qui ont suivi le groupe au-delà de Pablo Honey ou OK Computer, ceux qui ont aimés Kid A, King of Limbs ou Hail to the chief. Les fans pures et dures des Red Hot n’aimeront probablement pas pour cause d’électro trop prégnante. Surtout, ceux qui ont aimé The Eraser, le chef d’œuvre solo de Thom York trouveront ici une suite logique au précédent opus de York sur lequel Goodrich était intervenu d’ailleurs.
Si vous voulez en savoir plus sur cet album, allez donc lire Les Inrocks ici.
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