Raphaëlle Rérolle devrait vite corriger ça :
D’autant qu’en mai 2012 les éditions Fata Morgana ont publié un pamphlet (Printemps syrien) dans lequel Richard Millet, fidèle à ses engagements passés auprès des phalangistes libanais, apporte un vigoureux soutien à Bachar Al-Assad.
Je comprends que l’Orient soit « compliqué », mais là il est encore temps de corriger.
Les « phalangistes » sont la milice de droite libanaise qui a combattu les Palestiniens puis les Syriens. La milice s’est battue contre les premiers avec une aide ponctuelle très limitée dans le temps des deuxièmes, mais leur marqueur idéologique a toujours été (et reste encore aujourd’hui) leur combat contre le régime syrien.
Donc j’imagine que si Millet se range derrière Assad, ce n’est pas en raison de son passé phalangiste qui l’en aurait éloigné en réalité, mais en raison de son obsession islamophobe.