Après le keynesianisme de l’après-guerre et après le néolibéralisme qui lui a succédé, un nouveau modèle est à trouver en particulier en France. Et ce modèle ne peut pas être un simple retour en arrière.
« Pris dans la mondialisation et désormais dans la catastrophe écologique, nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous devons trouver notre propre élan et une ardeur renouvelée ».
C’est ainsi que David Djaïz annonce la couleur dans l’introduction de son dernier livre [1] : il propose une riche contribution à ce nouvel élan et à cette ardeur renouvelée. L’auteur passe en revue la « modernisation triomphante » des années 1947 à 1968. Puis de 1968 à 2020,ce qu’il appelle « l’automne de la modernisation ». Dans la deuxième partie du livre, il esquisse ce nouveau modèle qu’il soumet à la sagacité du lecteur-citoyen. Les modalités d’un diagnostic partagé d’abord car le modèle nouveau est nécessairement politique et démocratique. Puis les caractéristiques d’un système productif nouveau autour de l’économie du bien-être ainsi qu’une culture commune nouvelle que la formule « moins de biens, plus de liens » résume bien et le tout sans sombrer dans la pénitence ou dans le débat stérile opposant croissance et décroissance. Et il conclut : « Nous avons les infrastructures et les intelligences. Ne nous manque plus que l’ardeur ».
A lire sans tarder dans cette année électorale qui s’ouvre.
[1] Le Nouveau Modèle français – de David Djaiz (Allary, 2021)