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Je me suis peu exprimé en public sur le congrès du Parti socialiste. Et comme il se termine, voilà un rappel de ma position sur le congrès et surtout au-delà du congrès…

2⃣À partir de là, dans la mesure où aucune force ne s’est dégagée pour générer une union autour d’elle, il ne reste que la nécessaire union pour espérer (et ce n’est pas garantie) générer un peu plus de force demain comparée à aujourd’hui (25% tout mouillé et en incluant LFI, faut-il le rappeler). Union qui ne peut être espérée qu’en donnant les bons signaux à nos hypothétiques partenaires.

3⃣Donc oui, l’antisémitisme de Mélenchon —qu’ils soit latent et utilitaire ou qu’il soit explicite et volontaire— est une faute fatale et disqualifiante à jamais.

4⃣Et oui, que ce soit (a) le PS seul ou que ce soit (b) le PS complété par les seuls Glucksmann et Cazeneuve (avec tout le respect du aux deux), ne suffiront pas pour créer une traction suffisante. Une traction qui permette de (a) laisser le mélenchonisme derrière nous et qui permettent de (b doubler le macronisme et ses avatars et ainsi d’espérer (c) empêcher le lepenisme d’accéder à l’Élysée et à Matignon.

5⃣Alors qu’est ce qu’on fait ? Et bien on dit clairement que (a) Mélenchon, c’est massivement et très franchement non et on dit aussi que (b) de Glucksmann à Ruffin, pour éviter l’effondrement, c’est un vrai chemin.

6⃣Et le plus important une fois qu’on a fait tout ce cheminement stratégique, ça reste le fond. Et sur le fond, (a) il ne s’agira pas de considérer une réalité imaginaire conçue en chambre par le biais de nos convictions et qui se révèle ne pas ressembler pas à la réalité. Sur le fond, pour gagner, (b) il s’agira de répondre aux préoccupations des Français sur la base de nos convictions certes, mais de répondre aux Français. N’est-ce pas ça la démocratie : transformer la volonté populaire en politiques publiques ?

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